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Etude : Les investissements chinois en Europe et en France : quelle stratégie ? Quelles réponses ?

Evènement | 16 décembre 2013

« Face aux nouvelles stratégies déployées par les investisseurs chinois en Europe et en France: quelle(s) réponse(s) adopter? ». Etude réalisée par le Centre de recherche Magellan - IAE Lyon.

Etude commanditée par la DGCIS - Ministère du redressement productif, et menée par des enseignants-chercheurs du Centre Recherche Magellan de l’IAE Lyon - Université Jean Moulin Lyon 3, pour améliorer les connaissances sur les flux d’Investissements Directs Chinois (IDC).
La synthèse du rapport (4 p.)

Elle est portée à la connaissance du public dans la mesure où des données qu’elle comporte ont paru susceptibles d’intéresser divers acteurs économiques. L’équipe de recherche assume l’entière responsabilité de toutes les erreurs et omissions qui pourraient être relevées dans le présent rapport. Il est important également de préciser que les appréciations et jugements prononcés n’engagent que les auteurs de l’étude.

La Chine, 3e investisseur mondial en 2012 

Le rapport présente une étude statistique des investissements sortants chinois réalisé à partir de plusieurs bases de données (principalement celle de la Cnuced, du Mofcom, d’Eurostat, de Thomson Reuters, et de baseco pour la région Rhône-Alpes…) et des informations fournies par les rapports d’organismes privés ou publics, tels que l’Agence Française des Investissements Internationaux (AFII), Ernst&Young, Rhodium Group, Chambre de Commerce de l’Europe en Chine…  Le rapport présente des analyses reposant sur la lecture de la littérature et de la presse ainsi que sur une série d’entretiens auprès d’investisseurs chinois et de leurs partenaires en France et en Chine.

Considérée comme une économie « low cost », « atelier » du monde, la Chine est reconnue aujourd’hui pour ses compétences en matière d’innovation et pour son potentiel financier qui lui permet d’investir. Même si on connait les principaux éléments qui expliquent l’accroissement des IDC tels que l’entrée à l’OMC (fin 2001), un contexte de forte croissance économique et d’ouverture, une montée en puissance des firmes chinoises et de leurs compétences, de fortes réserves de change, une monnaie qui s’apprécie et un Etat incitant ses firmes à investir à l’étranger, il est utile de repérer quels sont les principaux secteurs concernés en Europe et plus particulièrement en France, et quelles sont les différentes modalités d’investissement observées (création, fusion ou Acquisition avec prise de participation majoritaire ou non). En outre, une meilleure compréhension des raisons qui conduisent les investisseurs chinois à s’installer en Europe semble nécessaire si l’on souhaite accroître et orienter ces flux d’investissements vers des secteurs ou des régions spécifiques.

Dès lors, le rapport recense les flux d’IDC dans le monde, en Europe, puis en France, et enfin dans la région Rhône-Alpes. L’étude met en évidence la forte croissance des IDC sortants. Alors que les entreprises chinoises investissaient moins de 1 milliard de dollars à l’étranger en 2000, elles participent, en 2012, activement au processus d’internationalisation de la production en réalisant des flux à hauteur de 87 milliards de dollars soit 6,4% des flux d’investissements directs étrangers mondiaux pour cette année. La Chine devient en 2012 le troisième investisseur mondial (elle était cinquième en 2011).

La synthèse du rapport (4 p.)
Pour obtenir le rapport complet, merci d'adresser un mail à
catherine.mercier-suissa@univ-lyon3.fr  
 

LES AUTEURS :

Laetitia GUILHOT,
Maître de Conférences en Sciences économiques à l’IAE Lyon et chercheur au CREG.

Catherine MERCIER-SUISSA,
Maître de Conférences HDR en Sciences économiques à l'IAE Lyon et chercheur au Centre de Recherche Magellan (IAE Lyon).
 
Jean RUFFIER,
Directeur de recherche au CNRS et Professeur à l’IAE Lyon