L'Indice Boursier Régional IAE Lyon - Université Lyon 3 progresse de 14,69% en 2012

Evènement | 8 janvier 2013

L’Indice boursier IAE Lyon - Université Lyon 3 en hausse de 4,7% en décembre 2012, et de +14,69% en un an.

Indice Boursier IAE - Université Lyon 3 L'indice boursier régional IAE / Université Lyon 3 a accéléré en décembre son processus haussier initié depuis plus de six mois (+6,5% durant cette période). Si durant la première quinzaine de décembre l'indice boursier régional gagnait déjà 2,8%, il progressait encore de 1,9% durant la deuxième quinzaine, soit +4,71% pour l’ensemble de décembre, mois au cours duquel seulement 14 des 80 actions entrant dans la composition de l’indice furent en baisse !

Sur l’ensemble de l’année, les actions se sont ainsi ressaisies, le CAC 40 gagnant 15,23% en 2012.  Au niveau européen c’est le Dax allemand qui a connu la meilleure progression (+29,1%) suivi par la Pologne (+20,4%). Par contre au Royaume Uni le Footsie 100 ne progresse que de 5,84% (mais 8,5% en données comparables), et l’Espagne régresse même de 4,66%. Au niveau global l’Indice Financier Européen IFE 15, grâce à une hausse de 2,15% en décembre, finit l’année avec un gain légèrement supérieur à 15%.

Ce retour vers les actions, résulte de « l’effet Mario Draghi », le Président de la Banque Centrale Européenne qui, dès fin juillet a su éloigner les craintes du risque systémique.
En monnaies locales aux Etats-Unis le Dow Jones 30 a grimpé de 7,26%, quand le Nikkei 225 au Japon regagnait près de 23%... Jusqu’au terme de l’année le dossier du « mur fiscal » a subsisté aux Etats-Unis avant d’être à peu près levé, ce qui a conduit à une sensible montée des indices boursiers le tout premier jour des cotations de 2013. L’accord reste tout de même à confirmer, ce qui devrait apporter sur les Bourses une volatilité durant les deux mois prochains.
On notera que l’indice MSCI World, entendez monde entier, calculé en $ a bondi de 12% en 2012, après sa chute de 8,8% l’année précédente. Davantage encore cet indice était en repli de 2,2% le 4 juin, ce qui veut dire qu’en près de sept mois il a regagné près de 15%...

 

BILAN COMPARATIF

Le graphique d’évolution présenté retrace les 25 années de l’indice régional IAE Lyon / Université Lyon 3, période d’un quart de siècle correspondant à la base de 1000 points adoptée alors par le CAC 40 français au 31 décembre 1987 par la Compagnie des Agents de Change de l’époque, en précisant que le CAC 40 vit le jour officiellement le 15 juin 1988.
Au niveau des chiffres actuels le Cac 40 et l’indice régional IAE/Université Lyon 3 sont aujourd’hui à des niveaux finalement voisins (respectivement 3641,07, et 3981,40, soit un écart de 9,35%). Il y a tout de même une différence de taille, car si l’indice régional a lui aussi eu une base de 1000 ce fut lors de sa création fin septembre 1986, soit quinze mois plus tôt…

Or il y a eu durant les derniers mois de 1987, un krach boursier mondial historique, qui toucha aussi le marché français, y compris l’indice régional qui avait perdu ainsi à fin décembre 1987 près de 26% de sa valeur ! L’indice régional IAE - Université Lyon 3 s’est valorisé par là même de 437%, sans prise en compte des dividendes ni de l’inflation, face aux 264% du Cac 40 : en termes plus parlants, avec les mêmes hypothèses, l’indice régional a rapporté donc en valorisation du capital 7% par an, quand le CAC 40 atteignait 5,3%. Tout cela doit bien sûr être relativisé car il s’agit de chiffres valables seulement pour un investisseur sur l’indice pour l’intégralité de la période concernée, ce qui constitue en soi une hypothèse d’école. Chacun sait d’ailleurs que les indices sont amenés à réactualiser les valeurs retenues : citons à cet égard la dernière en date, Alcatel Lucent remplacé dans le Cac 40 par Gemalto, leader mondial de la sécurité numérique, spécialiste de la carte à puce, et plus importante hausse 2012 du CAC 40 (+80,9%)…

Sur la période le plus haut historique fut atteint le 4 septembre 2000, avec 6944,77 points en séance. Pour l’indice régional le niveau record fut observé en mai 2007, correspondant à 1000 points de plus que le CAC 40…
 

PERSPECTIVES
 

En 2013 les opérateurs boursiers prolongent les évolutions complexes et difficiles observées ces dernières années, eu égard aux réglementations existantes et aux enjeux de souveraineté. Au 1er janvier est né le Japan Exchange Group, résultat de la fusion des Bourses de Tokyo et d’Osaka, au troisième rang mondial pour les titres cotés - après le Nyse Euronext et l’américain Nasdaq-OMX -, mais à la septième place en termes de capitalisation boursière. Rappelons que l’américain ICE (InterContinental Exchange), quelques jours plus tôt, a proposé le rachat de NYSE Euronext, avec l’intention de ne conserver que le NYSE et le marché londonien des dérivés (LIFFE), ce qui signifie qu’il se séparerait d’Euronext (Paris, Amsterdam, Bruxelles et Lisbonne).
D’une manière générale les experts se montrent désormais plutôt optimismes pour les marchés boursiers en 2013, en dépit d’une croissance atone et de facto d’un chômage persistant. Rappelons cependant que la prudence sur les marchés actions ne doit pas être délaissée.
Pour la France, le FMI comme l’OCDE soulignent les rigidités de notre marché du travail, d’où la nécessité de réformes « significatives » pour redresser notre compétitivité. Réalisme, Confiance et Détermination sont au programme !

> Le graphique : Evolution de l'Indice boursier régional depuis 1986

* En septembre 1986 fut créé l’indice boursier régional « IAE de Lyon / BNP PARIBAS », dénommé depuis juillet 2004 « IAE - Université Lyon 3 ». Cet index est très vite devenu une référence incontournable sur l’activité économique des entreprises régionales. En 2013, il regroupe toujours 80 actions (Euronext, et Alternext).

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