L'Indice Boursier Régional IAE Lyon - Université Lyon 3 progresse de près de 43% en 2013

Evènement | 13 janvier 2014

L’Indice boursier IAE Lyon - Université Lyon 3, bien qu’en repli de 1,3% en décembre, a progressé de près de 43% en 2013.

Indice Boursier IAE - Université Lyon 3 L'indice boursier régional IAE / Université Lyon 3 a terminé l’année sans panache, avec plus précisément un repli de 4,28% durant la première quinzaine de décembre, certes suivi d’une remontée de 3,13% au cours de la deuxième quinzaine. Bref en décembre l’indice régional a subi sa troisième baisse mensuelle de l’année, celle-ci atteignant 1,29%.

Depuis le début de l’année, l’indice régional a ainsi progressé de 42,83%, beaucoup plus que le CAC 40 (+18%), ou que l’indice Mid&Small (+26,68%). Depuis fin mai 2012 l’indice boursier régional a connu 16 mois de hausse, et seulement trois mois de baisse (en 2013 : juin, août et décembre, et il a gagné près de 60% !
 

DES BOURSES FLORISSANTES EN 2013

Les marchés actions se sont d’ailleurs généralement très bien comportés en 2013, et on a assisté au retour des introductions en Bourse. La valeur des Bourses mondiales a ainsi atteint 61.975 milliards de dollars (soit 45.500 milliards d’euros), dépassant leurs niveaux de 60.000 milliards $ de 2007 ! Les Etats-Unis possèdent les plus importantes capitalisations boursières, derrière la première - celle d’Apple (504,7 milliards $, à peu près 400 milliards d’euros) -, la première hors Etats-Unis étant Roche, au neuvième rang mondial (240 milliards $). On retiendra que 47 des 100 plus grosses capitalisations mondiales sont américaines.
Aux Etats-Unis le Dow Jones 30 industriel, après une cinquantaine de records historiques, a gagné 26% en 2013. Au Japon le Nikkei 225 fait mieux : +57%, son plus haut depuis six ans, mais surtout sa meilleure performance annuelle depuis 41 ans ! Dans ce contexte l’indice MSCI World est en hausse en 2013 de 20,3% (exprimés en $), faisant suite aux +13,4% obtenus l’année d’avant.

L’Europe a connu aussi de bonnes performances en 2013, l’Irlande ayant gagné 34,43% selon l’Indice ISEQ 20. Les hausses le plus souvent y sont de l’ordre de 20%, avec par exemple le Dax Performance Index allemand (25,5%, dividendes distribués inclus), l’Ibex 35 espagnol (21,4%), le Bel 20 belge (18,1%), l’AEX néerlandais (17,2%) ou le FTSE MIB italien (16,6%)… Le FTSE 100 britannique a dans le même temps gagné 14,4%, le SMI suisse 20,2%. A l’inverse deux replis à retenir : celui des marchés polonais (-7%) et russe (-5,5%). Pour sa part l’Indice Financier Européen IFE 15 a connu une nouvelle hausse de 0,76% en décembre, ce qui porte sa valorisation à 19,62% sur l’année complète.
Deux remarques viennent s’imposer : la première est le recul des Bourses des pays émergents : - 5% pour le MSCI Emerging Markets en 2013, faisant suite aux +15% de 2012 et aux -20% de 2011. La deuxième leçon est l’envol des valeurs moyennes, comme on a d’ailleurs pu le constater en France, ou au travers de l’indice iae lyon / Université Lyon 3 Jean Moulin. Dans certains cas il s’agit d’une correction logique sur des valeurs trop sous-valorisées, mais le lancement programmé du PME-PEA a sans doute aussi pesé sur la tendance.
 

L’ETAT ACTUEL

La Bourse anticipe dit-on, même si on ne peut pas parler d’un dicton. Pour 2013 c’est l’attitude des Banques Centrales, Réserve Fédérale américaine surtout, qui a conduit aux performances positives de nos marchés. Rappelons que c’est la Fed qui a annoncé avant l’été son désir de réduire dans les six mois à venir son programme d’injections de liquidités dans l’économie. Finalement  la Fed a décalé à début 2014 la réduction de ses rachats d’actifs, ce qui dès la fin de l’été a permis de soulager les marchés et de réactiver le processus haussier des marchés, en dépit de publications d’entreprises assez décevantes - en Europe principalement -.

On peut retenir aussi que Standard & Poor’s  a annoncé avoir attribué à la région Rhône-Alpes la note de référence à long terme AA-, avec perspective stable : cette note est « contrainte par l’anticipation d’un endettement consolidé élevé de la Région en 2015, et par ses recettes de fonctionnement en baisse ».
 

VISIONS SUR L’AVENIR

Les marchés se sont bien comportés en 2013, mais les premiers jours de 2014 furent moins bien orientés. Les experts se penchent désormais sur 2014, avec des perspectives somme toute intéressantes : une progression de 8 à 10% leur apparaît dans leurs diversités tout à fait envisageable, voire même davantage pour ceux qui privilégient une approche reposant sur l’analyse quantitative ou technique.

Il faudrait d’ailleurs sans doute relativiser ces avalanches de chiffres, et prendre un certain recul : les valeurs moyennes mieux orientées ne comprennent pas des secteurs qui ont plombé fortement le Cac 40, tels les sociétés financières ou les services, dont le poids dépasse 30% dans le Cac 40.

Qui plus est les indices accentuent les mouvements haussiers ou baissiers qui les animent : on avait connu ça en 2000 lors de l’apogée de la nouvelle économie ; on retrouve le même phénomène aujourd’hui au niveau des valeurs petites et moyennes dont le processus haussier persistant amplifie le ressenti, et la réalité car les pourcentages de hausse se surajoutent…

> Le graphique : Evolution de l'Indice boursier régional en 2013
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Le graphique : Evolution de l'Indice boursier régional depuis 15 ans

* En septembre 1986 fut créé l’indice boursier régional « IAE de Lyon / BNP PARIBAS », dénommé depuis juillet 2004 « IAE Lyon - Université Lyon 3 ». Cet index est très vite devenu une référence incontournable sur l’activité économique des entreprises régionales. En 2013, il regroupe toujours 80 actions (Euronext, et Alternext).

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