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AIT ESSBAA Abderrahmane
Etude de l’injustice organisationnelle perçue et de ses effets sur la santé psychologique et la performance des fonctionnaires des collectivités territoriales au Maroc
Publié le 30 mai 2022 – Mis à jour le 29 novembre 2022
Thèse en cotutelle en Science de Gestion, soutenue le 5 juillet 2021.
Divisé en deux parties, le présent travail doctoral a pour objectif d’analyser les déterminants des perceptions d’injustice organisationnelle et les effets de cette injustice sur la santé psychologique et la performance des fonctionnaires des collectivités territoriales au Maroc. Sur la base de cette problématique, l’approche développée s’articule autour de deux volets complémentaires. Le premier renvoie au développement d’un cadre théorique et conceptuel relatif à l’injustice organisationnelle, la santé psychologique et la performance individuelle au travail.
Le deuxième volet renvoie quant à lui à la réalisation de deux études, une première qualitative et une deuxième quantitative. Les résultats de la première étude révèlent qu’un ensemble des mécanismes formels (à travers des textes juridiques) et des pratiques managériales informelles participent au développement des sentiments d’injustice au travail. La deuxième étude, souligne que devant les aspects formels/législatifs et les pratiques managériales injustes au niveau des collectivités territoriales, les fonctionnaires développent des perceptions d’injustice différentes en termes de degré et de durée. Dans ce sens, les croyances et les processus d’attribution de responsabilité jouent des rôles importants dans la détermination des modes de raisonnement et le niveau de la perception d’injustice au niveau des collectivités territoriales. Les résultats des analyses soulignent aussi que les perceptions d’injustice interpersonnelle et distributive ont des effets néfastes sur la dégradation des dimensions positives (bien-être, performance dans la tâche, performance contextuelle et performance adaptative), ainsi, les perceptions d’injustice interpersonnelle et informationnelle participent à l’apparition des dimensions négatives de la santé psychologique au travail (détresse psychologique et épuisement professionnel). Cette étude a démontré aussi que, la représentation du capital professionnel modère la relation entre la perception d’injustice interpersonnelle et la performance contextuelle des fonctionnaires territoriaux.
Le deuxième volet renvoie quant à lui à la réalisation de deux études, une première qualitative et une deuxième quantitative. Les résultats de la première étude révèlent qu’un ensemble des mécanismes formels (à travers des textes juridiques) et des pratiques managériales informelles participent au développement des sentiments d’injustice au travail. La deuxième étude, souligne que devant les aspects formels/législatifs et les pratiques managériales injustes au niveau des collectivités territoriales, les fonctionnaires développent des perceptions d’injustice différentes en termes de degré et de durée. Dans ce sens, les croyances et les processus d’attribution de responsabilité jouent des rôles importants dans la détermination des modes de raisonnement et le niveau de la perception d’injustice au niveau des collectivités territoriales. Les résultats des analyses soulignent aussi que les perceptions d’injustice interpersonnelle et distributive ont des effets néfastes sur la dégradation des dimensions positives (bien-être, performance dans la tâche, performance contextuelle et performance adaptative), ainsi, les perceptions d’injustice interpersonnelle et informationnelle participent à l’apparition des dimensions négatives de la santé psychologique au travail (détresse psychologique et épuisement professionnel). Cette étude a démontré aussi que, la représentation du capital professionnel modère la relation entre la perception d’injustice interpersonnelle et la performance contextuelle des fonctionnaires territoriaux.
Mots-clés : Injustice organisationnelle, performance au travail, santé psychologique, bien-être, détresse psychologique, épuisement professionnel, collectivités territoriales, fonctionnaires territoriaux.
This doctoral work intends to analyze the determinants of perceptions of organizational injustice and the effects of this injustice on the psychological health and performance of local government workers in Morocco. Based on this problem, the approach developed articulated around two complementary sections. The first one refers to the development of a theoretical and conceptual framework relating to organizational injustice, psychological health, and individual performance at work.
The second part refers to the carrying out of two studies, one qualitative and the other quantitative. The results of the first investigation tell that a range of formal mechanisms and managerial practices contribute to the development of feelings of injustice at work. The second investigation highlights that given formal/legislative aspects, when facing unfair managerial practices at local authority level, civil servants develop perceptions of injustice that differ in degree and duration. In this sense, beliefs and accountability processes play a significant role in determining patterns of reasoning and the level of perceived injustice at the local government level. The findings also highlight that perception of interpersonal and distributive unfairness have negative effects on the degradation of positive dimensions (wellness, task performance, also contextual and adaptive performance). Thus, perceptions of interpersonal and informational injustice contribute to the emergence of negative dimensions of mental health at work (psychological distress and burnout). This study also showed that the representation of professional capital moderates the relationship between the perception of interpersonal injustice and the contextual performance of local civil servants.
Keywords : Organizational injustice - job performance - psychological health – well-being - psychological distress – burnout - local government - local civil servants.
Directeur et directrice de thèse : Olivier BACHELARD
Membres du jury :
- Mr BACHELARD Olivier, Directeur de thèse, Professeur, EM Lyon Business School,
- Mme COMMEIRAS Nathalie, Rapporteure, Professeure des Universités, Université de Montpellier,
- Mr VALAX Marc, Rapporteur, Professeur des universités, Université Côté d'Azur, Nice,
- Mme NOGUERA Florence, Professeure des universités, Université Paul-Valéry, Montpellier
- Mr PERETTI Jean-Marie, Professeur, ESSEC Business School, Paris
- Mme ROYER Isabelle, Professeure des Universités, Université Jean Moulin, Lyon 3.
Présidente du jury : Florence NOGUERA
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Mise à jour : 29 novembre 2022