BISCAFE Benjamin

Cette recherche-intervention, conduite avec un positionnement de praticien-chercheur, renseigne sur le fonctionnement des sections syndicales catégorielles d’entreprise et ambitionne d’éclairer le praticien sur la manière dont l’encadrement, via la représentation syndicale, contribue à la performance durable des entreprises.
La dimension historique ainsi que les spécificités de cette représentation sont analysées et les ponts avec la littérature sur la performance durable établis dans une approche pluridisciplinaire. La réflexion sur le pouvoir syndical de l’encadrement est étendue aux questions de gouvernement d’entreprise et au délicat mécanisme d’articulation entre administrateurs salariés et commettants.
C’est au sein d’une section syndicale et en s’appuyant sur la qualimétrie, que nos hypothèses explicatives et prescriptives sont testées. Ce terrain atypique permet de mettre en exergue l’ampleur des dysfonctionnements qui caractérise ces organisations, les difficultés qu’elles rencontrent pour s’engager dans une dynamique de conflit-coopération avec les directions d’entreprise et d’identifier les lacunes de la puissance publique. En complément des implications managériales et des apports théoriques, une prospective des métiers du syndicalisme d’entreprise vient clôturer cette recherche.

Mots-clés : capitalisme socialement responsable, dialogue social, encadrement, performance durable, praticien-chercheur, recherche-intervention, section syndicale, syndicalisme catégoriel, théorie socio-économique

This intervention-research conducted by a practitioner-researcher enlightens the way professional union members works and aims to support the practitioner to understand how unions contribute to the sustainable performance of enterprise.
History, as well as the specificities of professional employee representation are analyzed. The links with the literature on the sustainable performance are established in a multidisciplinary approach. Thought on unions power resources are extended to questions of corporate governance and the subtle mechanism of articulation between worker representation on boards of directors and their principals.
This research takes place where the industrial relations are shaped and offers the opportunity to test the explanatory and prescriptive hypothesis using a qualimetric methodology. This rarely accessible research field made possible to highlight 1) the degree of the dysfunctions that characterize the branch unions, 2) the difficulties encounter in engaging company management in a conflict-cooperation dynamics and 3) to identify the shortcomings of the public authorities. In addition to the managerial implications and the theoretical contributions, a job foresight of company trade unionism completes this research.

Keywords : industrial relations, responsible capitalism, socio-economic theory, professional worker, intervention-research, practitioner-researcher, professional labor unions, socially sustainable performance, union branch

Directeur(trice) de thèse : Marc BONNET

Membres du jury :
- Mr BONNET Marc, Directeur de thèse, Professeur des universités, Université Jean Moulin Lyon 3,
- Mr AUBERT Nicolas, Rapporteur, Professeur des universités, Aix Marseille Université, Aix en Provence,
- Mme SCOUARNEC Aline, Rapporteure, Professeure des Universités, Université de Caen Normandie,
- Mr BERTRAND Jean-Marc, Administrateur, Entreprise ARKEMA, Colombes,
- Mme DEVILLE Aude, Professeure des Universités, Université Côté d'Azur, Nice,
- Mr RUFFIER Jean, Professeur des universités émérite, Université Jean Moulin Lyon 3,
- Mme ZARDET Véronique, Professeure des Universités, Université Jean Moulin Lyon 3.

Président(e) du jury : Véronique ZARDET