À mesure que les paysages géopolitiques et économiques mondiaux évoluent, les pays doivent adapter leurs stratégies de « Nation Branding » pour rester pertinents.  L’Asie, les états du golfe persique, l’Afrique ne sont pas en reste dans cette nouvelle donne.

Dans un monde contemporain interconnecté, marqué par la permutation des zones d’influence, l’Art n'est-il pas l’élément ultime de soft power qui permet de façonner image et réputation sur la scène internationale en favorisant une perception positive qui trouve un écho auprès des publics du monde entier ?

De même pour les entreprises qui cherchent à établir un lien durable avec une cible mondiale, la construction d'une image de marque est devenue un objectif indispensable dans un paysage concurrentiel féroce.

Comprendre les mécanismes sous-jacents du marché de l’art en tant qu’indicateur mesurant les performances socio-économiques, analyser les marqueurs pour mieux connaître la dynamique globale permet de guider, d’anticiper et d’adapter sa stratégie de développement et de communication.

L’art n’est-il pas, à ce titre, le plus efficace des baromètres ?

Echange animé par Marie-Christine Chalus, Directrice Générale, iaelyon School of Management.

 

A propos de Nakhana Diakite Prats

Commissaire d’exposition indépendante, spécialisée en art contemporain et en iconographie africaine, Nakhana Diakite Prats a une expertise de 25 ans dans le marché de l’art.
Elle collabore, entre autres, avec les artistes Arman, Miquel Barcelo, l’ONG Art for the World, (Telling Africa, Padiglione Del Arte Milan, 2017), la Fondation Mérieux (Arts d’Afrique 2015).

Consultante en diplomatie culturelle, elle est Directrice du Pavillon Mali à l’Exposition Universelle 2020 Dubaï (2021), curatrice de l’exposition Lune Bleue, Sommet-France-Afrique (Montpellier 2021), Curatrice de l’exposition Boson Man Particule élémentaire, Biennale Euro-Afrique (Montpellier 2023).

Conférencière sur les sujets liés à la géopolitique de l’art, elle intervient à l’École EAC (Paris) à l’Université́ d’Art et de Design de Kyoto Seika (Japon), auprès de World Wood Day Foundation (Émirats Arabes Unis 2022), pour l’Association Internationale des critiques d’art (AICA).

Critique d’art, elle est l’auteure de plusieurs articles : L’Afrique, la ruée vers l’art, bulle ou boom ; Learning from Timbuctu ; Aux arts citoyens (Klvin Mag Genève, 2017) ; Regards croisés de collectionneurs (Catalogue PAC Milan, 2017), Lune Bleue (Catalogue Abdoulaye Konate 2022); A chair and you; Hommage à Thierry Barbier Mueller (Art à Genève Magazine, 2023)
Membre de plusieurs jury, réseaux et associations (Professionnel Women Network - Lyon, Le Cercle Poussin - Lyon, NGO Art for the Word - Genève), elle fut Observatrice à la réunion des États parties à la Convention 1970 de l’UNESCO sur le trafic illicite d'objets culturels (2011) et déléguée à la Convention internationale pour l'amélioration des climats scolaires (avril 2021).

Diplômée en droit des affaires et en Anthropologie de l’objet, culture et organisation des sociétés, Nakhana Diakite Prats est fondatrice du cabinet de conseil en gestion de patrimoine artistique NAKHANA-D FINE ART spécialisée dans la fourniture de solutions stratégiques aux institutions publiques et privées souhaitant accroître leur positionnement sur la scène internationale.