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Les Echos - Réussir collectivement, malgré un management toxique

Publié le 25 septembre 2023 Mis à jour le 25 septembre 2023

Chronique par Virginie Roquelaure, Professeur des Universités en sciences de gestion et du management à l'iaelyon School of Management, Université Jean Moulin Lyon 3, Laboratoire Magellan et Ludivine Adla, Maître de conférences HDR en sciences de gestion et du management à Grenoble IAE-INP, Université Grenoble Alpes, Laboratoire CERAG.

En dépit des tensions et conflits régnant entre les joueuses et le sélectionneur, l'Espagne a remporté la coupe du monde en août 2023. Il convient légitimement de se demander comment la performance collective a pu se produire en contexte managérial d'une telle toxicité.



La sélection féminine espagnole fait son entrée dans la Ligue des Nations UEFA en disputant son premier match depuis la coupe du monde de football qu'elle a remportée en août 2023.

La célébration de la victoire a très vite laissé place à une polémique en raison du baiser forcé de Luis Rubiales, le président de la fédération espagnole de football, à la joueuse Jenni Hermoso. Très médiatisée, cette scène a mis en lumière une crise managériale plus profonde, présente notamment depuis l'Euro 2022.

Déjà en septembre 2022, quinze joueuses, surnommées « les rebelles », avaient choisi de boycotter l'équipe nationale en signe de contestation contre leur sélectionneur, Jorge Vilda. Car, ce dernier aurait eu un comportement dictatorial vis-à-vis du groupe, affectant ainsi l'état émotionnel voire la santé des joueuses.

En dépit de cette alerte, le sélectionneur, soutenu par la fédération, a été maintenu à son poste. Et, par la suite, contre toute attente, Jorge Vilda a choisi de rappeler la majorité des joueuses pour participer à la coupe du monde.

Malgré nombre de tensions et les conflits entre joueuses et sélectionneur, l'Espagne a remporté la coupe du monde en août 2023, après seulement sa troisième participation à une phase finale du tournoi.

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