Contact presse
La Newsletter de l'iaelyon
Pour connaitre toute l'actualité de l'iaelyon, abonnez-vous à notre newsletter mensuelle.
► En savoir plus
► En savoir plus
Mise à jour : 17 octobre 2022
Aller au contenu | Navigation | Accès directs | Connexion
le 11 juillet 2022
Article co-écrit par Fabio Saliba, Enseignant vacataire à l’iaelyon School of Management et Thomas Rouveure, chercheur associé à l'iaelyon School of Management
Les très petites entreprises (TPE) ont un poids considérable dans l’économie du Brésil : elles représentent 53,4 % du PIB national. Dans le domaine de l’industrie, leur participation (22,5 %) est déjà proche de celle des moyennes entreprises (24,5 %) et dans le secteur des services, plus d’un tiers de la production brésilienne (36,3 %) provient de leur activité.
L’impact des TPE dans l’économie brésilienne s’explique par la création de supersimples qui a réduit les impôts et unifié huit impôts en un seul, mais également par l’augmentation de la scolarisation au Brésil et l’expansion du marché de consommation depuis 2011. Ces trois facteurs ont motivé les Brésiliens à entreprendre par opportunité et non plus par nécessité.
Malheureusement, la plupart des entrepreneurs rencontrent encore des difficultés à obtenir des ressources pour démarrer l’entreprise. Celles-ci doivent être bien planifiées et structurées pour assurer une performance globale et durable de l’entreprise. La difficulté d’accéder au crédit demeure donc un obstacle de taille à la croissance et à la survie des TPE.
Aujourd’hui, les petites entreprises brésiliennes disposent de trois voies différentes pour accéder aux ressources financières nécessaires à leur développement : les banques, les usuriers et les sociétés de microcrédit. Il ressort d’un récent travail de recherche que ce sont ces dernières qui représentent la voie d’accès au financement la plus efficace.