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Prix du mémoire AINF 2025 : une diplômée du Master EDEN de l’iaelyon à l’honneur

Publié le 25 février 2025 Mis à jour le 7 mars 2025

Clara Bouchet, diplômée du Master Entrepreneuriat et Développement des Entreprises Nouvelles, a remporté le troisième prix décerné par l'association AINF en 2025 pour son mémoire de recherche intitulé : « les rapports au travail de la génération Z, entre baisse d'engagement et démission silencieuse en PME ».

Ce mémoire réalisé dans le cadre du Master EDEN a donné lieu à l'obtention d'un contrat doctoral au sein du Laboratoire Magellan @iaelyon, Groupe Ressources Humaines, où Clara Bouchet réalise une thèse sous la direction de Virginie Roquelaure.


L’AINF, association reconnue d’utilité publique, a pour mission la prévention des risques professionnels et la promotion de la Santé, de la Sécurité et de la Qualité de Vie au Travail. 

Le Prix Universitaire AINF a pour vocation de promouvoir la culture de la sécurité et de resserrer les liens opérationnels entre le monde de l'entreprise et le monde des écoles et universités.

Depuis sa création en 2005, le Prix Universitaire AINF sensibilise et détecte les jeunes talents dans le domaine de la prévention des risques professionnels. Destiné aux étudiants d'écoles d'ingénieurs, d’écoles de management et d’universités, le Prix Universitaire AINF est décerné par un jury composé de professeurs et de professionnels. 

Les rapports au travail de la génération Z, entre baisse d'engagement et démission silencieuse en PME

Clara BOUCHET Le mémoire de Clara Bouchet mémoire vise à comprendre comment les rapports au travail de la génération Z conduisent vers une baisse d’engagement, voire une démission silencieuse en PME.
À cet effet, il mobilise le concept de brown-out en tant que nouvelle maladie professionnelle traduisant une absence de plaisir et une altération de l’engagement.


Par ailleurs, le brown-out est couplé à l’étude de la théorie du capital psychologique et de ses dimensions : l’optimisme, l’efficacité personnelle, la résilience et l’espoir.

Une recherche qualitative sous l’angle exploratoire a été menée auprès de 15 salariés de la génération Z en PME afin d’étudier leurs rapports au travail conduisant vers une baisse d’engagement, voire une démission silencieuse et programmée, le quiet quitting.

Les résultats de cette étude mettent en évidence deux processus de brown-out. D’une part, la baisse d’engagement temporaire de nature ponctuelle ou cyclique répond à l’installation d’une routine au travail laissant place à l’ennui. D’autre part, la baisse d’engagement durable irréversible ou totale marque une dégradation des perceptions du travail combinée à une perte d’optimisme et d’espoir se répercutant négativement sur l’efficacité et la résilience. Le salarié est alors amené à réaliser le strict nécessaire, voire à refuser du travail marquant le désengagement et le quiet quitting à travers l’intention de quitter le poste.